Stéphane Nomis et son équipe remportent l’élection de la fédération ce samedi avec 67,48%.
Stéphane Nomis et son équipe remportent l’élection de la fédération ce samedi avec 67,48%. Le vote des clubs a donné 61% des voix au président sortant, contre 38% à Frank Opitz. Les délégués ont pour leur part voté à 70,9% pour le projet de Stéphane Nomis contre 29,10% pour celui défendu par Frank Opitz. Par ailleurs, Akila Zouaoui et Olivier Desroses sont élus pour représenter les arbitres tandis que Sarah Nichilo et Franck Carillon porteront la voix des enseignants.
Le président Stéphane Nomis affichait sa satisfaction et sa volonté d’enchaîner rapidement sur les dossiers en suspens :
« C’est une grande joie. Nous sommes contents, je parle au nom d’une équipe, parce que c’est une aventure collective, et je peux même dire une aventure nationale parce qu’on a eu le soutien des départements, on a travaillé tous ensemble sur les territoires. Nous avons donc un nouveau mandat de quatre ans, on nous offre la possibilité de la continuité dans le développement et la modernisation de la fédération. Depuis les Jeux, nous étions dans l’attente de cette confirmation, elle va nous permettre de repartir rapidement sur les dossiers pour lesquels elle était nécessaire, comme la refonte du haut-niveau avec Frédérique Jossinet, la nouvelle équipe à mettre en place, tous nos projets importants. Ce soir nous sablons le champagne, mais ça va être une semaine chargée ! Il y a la fédération mondiale, l’Europe, dans laquelle Gévrise Emane est désormais notre représentante, mais aussi le Comité Olympique Français, avec une élection pour bientôt. Il y a des enjeux, et nous sommes désormais prêts à les relever, c’est positif ! Nous aurons aussi l’occasion de faire le bilan de ce que nous dit cette élection, de voir avec les clubs ce qu’ils ont exprimé en votant pour nous, mais aussi contre nous pour certains. Nous avons à nous améliorer, à rectifier les erreurs que nous avons faites. C’est la possibilité que nous donnent les électeurs, et nous les en remercions. C’est une bonne chose pour le judo français, j’en suis persuadé. Avec l’expérience accumulée, la connaissance du milieu, que nous avions abordé il y a quatre ans avec beaucoup d’ambition pour le judo, mais sans repères et en pleine crise, nous allons pouvoir travailler immédiatement à plein volume, dans une dynamique encore meilleure pour les quatre ans qui viennent. »